Études paysagères
Pour accompagner vos projets et la mutation des paysages liée au développement des énergies renouvelables, notre équipe met tout en œuvre pour vous guider dans l’aménagement du territoire et la préservation de son identité.
Pré-diagnostic paysager
Le pré-diagnostic paysager permet de réaliser une première analyse des éléments paysagers, d’en définir le contexte global et sa sensibilité vis-à-vis du projet.
À travers une analyse de la situation générale du territoire il est possible de décrire les caractéristiques physiques (topographie, végétation) et patrimoniales du site (monument historique, tourisme …). Cette première analyse permet d’évaluer la sensibilité du territoire à accueillir un projet d’énergie renouvelable et d’en définir les enjeux.
Le pré-diagnostic est un outil essentiel du porteur de projet dans des zones à fort enjeux paysagers. Au regard du paysage, il permet d’étudier la faisabilité et de déterminer les différents enjeux potentiels préalablement à l’implantation du projet. Il permet ainsi de limiter les impacts en optimisant la conception du projet d’énergie renouvelable.
L’étude d’expertise paysagère
L’étude d’expertise paysagère est une étude réalisée par un paysagiste professionnel, qui vise à évaluer les impacts d’un projet sur le paysage et à proposer des solutions adaptées pour préserver et valoriser le patrimoine paysager. Elle est généralement menée dans le cadre de projets de grand paysage ou territoriaux, qui doivent être conçus de manière durable et bénéfique pour tous.
L’étude d’expertise paysagère comprend plusieurs étapes, qui permettent de prendre en compte les spécificités du territoire et les besoins de la population.
Elle débute par une analyse de l’existant, qui consiste à décrire l’état actuel du paysage et de ses composantes. Dans un premier temps, elle s’attache à mettre en évidence les caractéristiques et les qualités paysagères du territoire (structures paysagères, relief, hydrographie, occupation du sol, unités paysagères, etc.). Elle permet dans un second temps de recenser et de hiérarchiser les différents enjeux et valeurs paysagères (lieux de vie, axes de communication, tourisme, patrimoine paysager, historique et architectural) et d’évaluer leur sensibilité au regard du projet. En d’autres termes, l’expertise paysagère permet de déterminer si le paysage est capable d’accueillir un projet, et de quelle manière. Aussi, cette première étape aboutit à des recommandations paysagères ayant pour but d’aider à concevoir un projet adapté et intégré au paysage.
La deuxième étape de l’étude d’expertise paysagère consiste à élaborer des scénarios de développement. Il s’agit de comparer différentes hypothèses de travail et de les évaluer en fonction de leur faisabilité et de leur impact sur le paysage. Le paysagiste peut ainsi proposer plusieurs options de développement, qui sont comparées et évaluées en fonction de leurs avantages et inconvénients.
La dernière étape de l’étude d’expertise paysagère est l’évaluation des impacts. Elle consiste à mesurer et à préciser les effets du projet sur le paysage et ses enjeux (lieux de vie, axe routier, patrimoine, lieux touristiques … ). Une fois les impacts du projet évalués, des mesures de réduction et de compensation sont proposées afin de limiter l’impact visuel du projet ou encore proposer des outils de valorisation paysagère ou patrimoniale.
Les mesures Eviter Réduire Compenser (ERC)
Dans le cadre d’une étude d’expertise paysagère, il est important de prendre en compte les impacts du projet sur le paysage et de mettre en place des mesures pour les éviter, les réduire ou les compenser. Ces mesures peuvent être définies dès la phase de conception du projet et intégrées à sa mise en œuvre.
Les mesures d’évitement consistent à éviter les impacts négatifs du projet en choisissant une option de développement qui ne les génère pas ou qui les réduit au minimum. Elles peuvent par exemple consister à modifier, adapter l’implantation des éoliennes sur le site (nombre de machine, hauteur, localisation) afin de respecter les caractéristiques du site tant en termes paysager que patrimonial.
Les mesures de réduction consistent à diminuer les impacts du projet en limitant leur ampleur ou leur intensité. Elles peuvent par exemple consister à limiter le nombre et la hauteur des éoliennes ou à barder le poste de livraison par des matériaux respectueux de l’environnement et dont la couleur facilite l’intégration paysagère. Certaines mesures de plantation participent à réduire l’impact visuel du projet. Elles sont majoritairement proposées pour les communes proches (plantation des fonds de jardins, revalorisation du courtil ou du bocage présent, …)
Les mesures de compensation consistent à compenser les impacts résiduels du projet en réalisant des actions qui contribuent à préserver ou à améliorer le patrimoine paysager et/ou le cadre de vie des habitants. Elles peuvent par exemple consister à planter des arbres, enterrer les lignes électriques, assurer la rénovation ou la valorisation d’un monument ou site patrimonial, …
Les mesures d’Evitement, de Réduction et de Compensation (ERC) sont des actions indispensables pour gérer les impacts du projet sur le paysage de manière responsable et durable. Elles permettent de préserver et de valoriser le patrimoine paysager et de contribuer à la qualité de vie des habitants.
Nous pouvons vous accompagner de manière spécifique sur vos mesures.
