Photos simulations
Outil de prédilection des paysagistes, la photo simulation permet de répondre aux besoins de l’évaluation objective des sensibilités paysagères et patrimoniales. Avec une démarche continue d’innovation, nous créons de nouvelles techniques répondant à vos besoins.
La photo simulation
La photo simulation facilite la perception visuelle d’un projet dans son environnement. Dans les dossiers de demande d’autorisation, des photos simulations sont demandées à la fois pour éclairer l’analyse des impacts paysagers par le bureau d’études d’expertise et également permettre une visualisation du projet par les habitants lors de l’enquête publique.
Nos photos simulations sont réalisées selon une méthode rigoureuse, encadrée, clairement spécifiée par les services de l’Etat qui comprend 3 grandes étapes :
- Les prises de vue ;
- L’assemblage panoramique et le calage (géoréférencement et correction d’assiette) ;
- La production de la photo simulation à l’aide d’un logiciel professionnel dédié.
Pour chaque point de vue, une mise en page avec affichage de la distance orthoscopique, accompagnée de cartographies, est réalisée afin d’en faciliter la lecture.
La photo simulation est un outil de visualisation possédant ses limites quant à la représentation, notamment par son aspect statique. Ainsi il est possible des réaliser des photo simulations animées sur base photographique ou même de réaliser des vidéo montages (cf. notre autre rubrique).
Le vidéomontage
Utilisé en complément de l’étude d’expertise paysagère et des photos simulations, le vidéomontage permet de dépasser l’aspect statique de la représentation photographique : celui-ci peut présenter un ensemble de séquences.
Plusieurs types d’intégrations vidéo ou séquences vidéomontées sont réalisables, des plus simples au plus complexes à mettre en œuvre :
- En animant les éoliennes (rotation des pales et clignotement du balisage) sur fond photographique à l’aide du logiciel Windfarm ;
- En filmant à partir d’un point fixe sans mouvement de la caméra (cadrage statique) ;
- En filmant à partir d’un point fixe et avec une rotation de la caméra (travelling panoramique) ;
- En déplacement : vidéo embarquée, drône, automobile ou piétonne par exemple. Ce dernier cas étant le plus complexe à mettre en œuvre et donc le plus onéreux, il est nécessaire de réaliser une étude de faisabilité, en fonction des territoires, des trajectoires ou des durées de séquences.
Au-delà du mouvement apporté par le vidéomontage, ce dernier présente un réel intérêt s’il présente des jeux de données conformes au projet et contrôlables.
Ainsi un soin particulier est apporté à la gestion des données géographiques et à la faculté de contrôle des données affichées.
Les cartes d’influence visuelle
Une carte de calcul de bassin visuel est un outil utilisé pour évaluer l’impact visuel d’un projet sur son environnement. Elle permet de visualiser les zones d’où les différentes parties d’un projet, tels que des bâtiments, des éoliennes ou des lignes de transmission, sont visibles.
La carte est générée en utilisant des données topographiques, comme l’altitude et la pente, ainsi que des informations sur la géométrie des éléments du projet, pour déterminer les zones où les éléments seront visibles depuis des points spécifiques.
Les cartes de calcul de bassin visuel peuvent également prendre en compte d’autres critères tels que la distance et l’environnement immédiat, pour produire des cartes plus détaillées. Elles précisent alors l’impact visuel du projet.
Cet outil est souvent utilisé lors de l’évaluation des impacts d’un projet. Il permet aux porteurs de projet d’identifier les zones géographiques à partir desquelles le projet sera visible. Il contribue à définir un projet de moindre impact et au choix des mesures pouvant minimiser l’impact visuel du projet.
